C’est la plus répandue des grives.

Avec sa poitrine tachetée et son chant répétitif, la grive musicienne est un oiseau très familier, mais sa population connaît un déclin rapide ces dernières années, ce qui fait qu’elle reste parfois absente de son habitat habituel.

La grive musicienne est plus petite que le merle. Elle se distingue de la grive draine par sa taille, son plumage d’un brun marron sur le dessus plus foncé et blanchâtre en dessous et jaunâtre (sur la poitrine), avec de nombreuses petites taches brun-noir sur la gorge et la poitrine.

La tête et le dessus sont d’un brun chocolat uniforme ; le dessous est blanchâtre (jaunâtre sur la poitrine) et entièrement recouvert de petites taches étroites, bien ordonnées.

En vol, on peut la reconnaître à la face intérieure jaunâtre de ses ailes.

Le saviez-vous ?

C’est l’un de nos meilleurs chanteurs ; à la différence de celle du merle, sa voix porte loin.

Au début du printemps, elle défend son territoire en chantant. Son chant décidé et répété est l’un des plus populaires qui annonce la fin de l’hiver et l’approche du printemps. Oiseau migrateur partiel, elle réapparaît chez nous au début du printemps.

En cas d’offensive hivernale tardive, elle visite alors les vergers encore chargés de leurs pommes.